François Longo : Caractérisation pluridisciplinaire des instruments à cordes amplifiés, simulations en temps réel appliquées à la sonorisation

Après avoir suivi la double licence Sciences & Musicologie de Sorbonne Université entre 2016 et 2019 et obtenu son DEM de piano, François Longo intègre la Formation Supérieure Musique Son Image du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Attiré par de multiples disciplines telles que la production et l’enregistrement en musiques jazz et improvisées, la sonorisation de concert, la réalisation en informatique musicale, et même la réalisation vidéo, c’est avec ce regard croisé qu’il soutient en 2023 son mémoire portant sur l’élaboration d’un traitement en temps réel pour améliorer la restitution des capteurs piézoélectrique des contrebasses en musiques jazz, sous l’encadrement de Jean-Loïc Le Carrou (LAM, Institut ∂’Alembert). Diplômé avec la mention Très Bien et encouragé à poursuivre la thématique de ses recherches dans un projet doctoral, il intègre le Collegium Musicæ en novembre 2023 tout en poursuivant ses projets musicaux, notamment en intégrant au CNSMDP la classe d’improvisation générative, lui conférant une implication personnelle dans un terrain ciblé par ses recherches.

 

Questions de recherche

Le timbre, et la dynamique restituée par ces dispositifs est généralement dépréciée. Ce projet de recherche vise donc à caractériser par des méthodes pluridisciplinaires les identités sonores de référence attendues par les artistes et auditeur.ice.s. L’objectif est de concevoir un outil numérique à destination des artistes et ingénieur.e.s du son pour optimiser la restitution sonore des capteurs de contact dans les pratiques des musiques amplifiées, notamment en contexte de concert sonorisé.

Contexte

Par des entretiens auprès de compositeur.ice.s, musicien.ne.s et ingénieur.e.s du son, l’étude se porte à dresser un état de l’art des pratiques et usages de l’amplification des instruments à cordes frottées. Les termes employés viendront éclairer la conception d’un outil numérique permettant de simuler en temps réel ces identités sonores de référence à partir du signal fourni par un capteur de contact.

Une première expérience consiste à mesurer simultanément la réponse d’un capteur de contact commercial et celle d’un microphone de studio, puis de générer une fonction de transfert reliant ces deux signaux. Ce filtre peut ensuite être utilisé en contexte de jeu et faire l’objet d’une évaluation.

Laboratoires d’accueil

Cette thèse financée par le Collegium Musicæ, est encadrée par Benoît Fabre (Institut Jean le Rond ∂’Alembert, équipe LAM, UMR 7190, Sorbonne Université) et Benoît Navarret (IReMus, UMR 8223, Sorbonne Université).

Une collaboration de recherche est établie avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et ses départements de composition, jazz et musiques improvisées, et la Formation Supérieure Musique Son Image.